Sud Conseil Nord

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La création de la banque de développement des BRICS renvoyée à 2014

 

 

 

Le sommet du groupe des BRICS réuni à Durban (Afrique du Sud), les 26 et 27 mars, a accouché d'une souris. Certes, le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud ont fait preuve d'unanimité politique dans leur communiqué final pour juger qu'il "n'y a pas d'alternative à une solution négociée au problème du nucléaire iranien". Ils se disent "inquiets des risques d'action militaire et de sanctions unilatérales".

Ils ont témoigné de la même unanimité au sujet de la Syrie, exprimant leur"profonde inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire", condamnant "l'augmentation des violations des droits de l'homme",mais réaffirmant leur "opposition à toute militarisation supplémentaire du conflit".

En revanche, le groupe, créé en 2009 et rejoint par l'Afrique du Sud en 2011, s'est montré incapable d'accélérer ses projets d'institutions économiques et financières communes, destinées à contrebalancer le pouvoir des pays avancés sur la Banque mondiale et le Fonds monétaire international qu'il juge hégémonique.